La promenade du chien(libre)

La pluie tombait, inlassablement, n'épargnant aucun centimètre carré de la terre ou de la végétation. La pluie faisait tremblait la flore de la forêt, et émettait un son régulier... Mais d'autres bruit rentrèrent dans l'étrange danse de la mélodie:
Un halètement, des bruits de chaussure chuintant sur la boue, des pas rapides, lourds, ou encore furtifs.
Le petit chien regardait d'un air curieux et joyeux les alentours verts, tirant sur la laisse, le poil mouillés rebiquant un peu lui donnant un air plus comique que d'habitude, marchait aisément sur le sol boueux. La japonaise regardait le paysage, l'air pensif, ne prêtant qu'une maigre attention au chemin devant elle...
Quelle différence! Avec ce type de paysage, la mer était déjà qu'un très vieux et douloureux souvenir, un souvenir qu'elle aimerait bien effacer pour toujours de sa mémoire... Oui, car elle se souvenait parfaitement de chaque détail, que se soit des vagues, des mur rocheux, ou du visage de son père, juste avant qu'il coule, emportait par l'attraction de la mer... Depuis, pour Jun, l'océan n'était qu'une étendue d'eau dangereuse et vicieuse...
L'adolescente secoua la tête, essayant par ce procédé de faire fuir les horribles images qui se défilait au ralenti dans sa tête, faisant bouger ses cheveux sous son coupe-vent.
Cette fois-ci, Jun daigna porter un peu plus d'attention devant elle... Et fut surprise. Maintenant, elle n'était plus sur son chemin entouré d'arbres, mais elle avait débouché dans une sorte de mini clairière, légèrement protégée de la pluie grâce au grand arbre aux longues branches feuillu. Elle sentit le battement de queue de Rocky lui frôlait la jambe, et, dans un sourire amusé, libera son emprise sur la laisse, laissant son chien se mettre a courir de ses courtes pattes, comme si il tentait le marathon!
La japonaise rigola par la réaction de son chien qui se roulait dans les tas de feuille humide, se secouant, et reniflé d'un air intéressé les rocher ou encore les branche d'arbre bas... Jun s'assit sur un rocher, pile poil au milieu de la petite clairière, et continuait a suivre des yeux la joyeuse expédition de son animal...
Après tout ça, il serait sûrement trop fatigué pour résister contre son bain annuel!